Le triticale s’impose comme un choix stratégique pour de nombreuses exploitations agricoles.
À l’EARL BOUDOU, située à Saint-Constant-Fournoulès dans le Cantal, Denis Boudou a fait de cette culture un pilier de son système de polyculture-élevage.
Il nous explique pourquoi il mise sur le triticale, avec RGT RUSTILAC, et comment il le valorise.
« Le triticale est une céréale bien adaptée aux contraintes de mon exploitation », a constaté Denis Boudou.
Avec une SAU de 62 hectares et un cheptel de 50 vaches Prim’Holstein, l’EARL BOUDOU repose sur une gestion optimisée des cultures. Sur ses sols superficiels (moins de 20 cm) soumis au vent, le triticale s’est révélé être une culture particulièrement bien adaptée. C’est pour cela que le triticale est la principale céréale à paille cultivée sur ses terres.
« RGT RUSTILAC… coche toutes les cases… »
Denis Boudou voit plusieurs intérêts à la culture du triticale sur son exploitation auxquels RGT RUSTILAC répond :
- « Le choix du triticale s’est fait afin de sécuriser mes rendements. Sur mon exploitation, le triticale est plus stable que l’orge, qui peut donner des résultats très contrastés selon les années. Il est également mieux adapté que le seigle, qui est trop sensible à la verse, sachant surtout que je suis dans un secteur exposé au vent.
- En triticale, je recherche d’abord un bon compromis entre rendement grain et production de paille. Du grain pour assurer l’alimentation de mon troupeau. 75 % est collecté par ma coopérative, et le reste est autoconsommé sous forme de farine pour les vaches, notamment lors de leur sortie au champ, afin d’équilibrer leur ration. De la paille pour garantir un confort optimal à mes animaux. 80 % de la paille produite est utilisée sur l’exploitation pour la litière des logettes. Le reste étant vendu afin de me générer un complément de revenu. Mon technicien de la coopérative Altitude m’a conseillé dans ce sens RGT RUSTILAC, car c’est une variété que je peux bien valoriser sur mon exploitation. Elle est productive en grain avec un très bon PS qui intéressera ma coopérative. Elle est haute et produit beaucoup de paille.
- Ensuite, je recherche une variété ayant une résistance accrue aux maladies. RGT RUSTILAC, au regard de son profil maladies, coche toutes les cases afin de limiter les interventions phytosanitaires et garantir un bon niveau de rendement et une qualité de paille optimale. »
Grâce à ces atouts, le choix de cultiver RGT RUSTILAC s’est réalisé comme un choix sécurisant et stratégique pour l’exploitation de Denis Boudou.
LE MOT DE RAGT
Le triticale est une céréale particulièrement adaptée aux éleveurs qui recherche à valoriser la culture tant en grain qu’en paille. Il est donc important de cultiver une variété saine afin d’en sécuriser sa récolte !
Le grain et la paille, des critères de choix pour les éleveurs
De nombreux essais ont montré que le triticale présente un potentiel de rendement grains supérieur aux autres céréales à paille en première comme en deuxième paille (+3,5 q/ha vis-à-vis du blé tendre d’hiver et +10,0 q/ha vis-à-vis de l’orge d’hiver à situation équivalente).
Le triticale est un champion face au blé tendre et à l’orge en produisant autour de 30% de plus de paille à situation équivalente.
La récolte, c’est le moment où l’on évalue le poids spécifique (PS). Ce critère est très important pour la commercialisation ou l’autoconsommation de cette céréale. Ainsi, il convient de choisir des variétés à haut niveau de PS. La génétique RAGT répond parfaitement à ce critère et notamment la nouveauté RGT RUSTILAC.
Il ne faut pas oublier l’état sanitaire de la parcelle. En effet, un bon profil sanitaire variétale permet de sécuriser aussi bien le rendement en grains qu’en paille, mais aussi d’assurer une bonne qualité de paille. Choisir des variétés saines dès l’implantation est un gage de sécurité.
La résistance variétale est la méthode de lutte la plus efficace face aux maladies !
Même si le triticale est réputé pour sa rusticité, la rynchosporiose, l’oïdium et les rouilles ont des impacts directs sur le rendement grains, avec une nuisibilité fortement liée aux attaques de rouilles et oïdium (de 10 à 20 q/ha pour la rynchosposiose, de 10 à 40 q/ha pour l’oïdium, de 10 q/ha à la quasi-totalité du potentiel pour la rouille jaune, et autour de 25 q/ha pour la rouille brune). La pression maladies a également des conséquences sur le rendement en paille.
RAGT propose des variétés ayant un profil maladies exceptionnel, permettant de limiter le risque de perte de rendement en grains et en paille. La nouveauté RGT RUSTILAC en est très un bel exemple.
